

■ Résumé : Dans un club de LA, Bella saoule perd un pari, qui semble truqué et se retrouve assistante de la star Edward Cullen. Mais avec son franc parler, vont ils être attirés ou vivre un enfer?
■ Traductrice : Selina972 (LexLina)
■ All Humans, Rating M
■ Romance/Drama
■ Statut : Fiction terminée
■ 19 Chapitres
★★★★★★ Hors D'oeuvre Macchiato
Au menu de cette fiction plus qu'alléchante, on découvre une fiction vraiment originale, un chef d'½uvre orgasmique. C'est l'histoire d'un pari entre Edward, une star et Bella, une jeune femme banale. Ce pari est plus qu'originale avec cette double connotation sexuelle... La relation qui nait entre eux est magnifique, j'aime ce jeux de séduction entre eux, comment ils se taquinent, comment ils s'apprivoisent.... comment leur relation évolue est juste magnifique, la tension sexuelle entre eux est palpable et vraiment sensuelle...on s'enivre de cette alchimie entre eux...cette fiction est une merveille pour les yeux, on prends tellement de plaisir à lire cette fiction. Je remercie sincèrement LexLina pour nous l'avoir fait découvrir.

« C'est ridicule, je ne compte pas parier là dessus. Je ne peux pas être ton assistante. Je n'y connais rien. ». Je préfère lui signaler car je réalise qu'il est sur le point de continuer.
« Je t'ai dit que c'est facile. Maintenant, choisis un nombre, quiconque est le plus proche gagne. ». Il marque une pause, sentant mon hésitation. « Quoi? Me dis pas que tu as peur d'un petit pari? ». Il glisse sa main, de haut en bas de ma cuisse. Ce trou du cul me provoque... et me chauffe.
« Putain ! T'as un nombre en tête Jennifer? ».
Elle me lance un mauvais regard « Oui et c'est Jessica. ».
A ma décharge, je ne l'ai pas fait exprès du tout cette fois. Je suis tellement prise dans le petit pari de ce gars, totalement déchirée, Edward vient de poser sa main sur ma cuisse, ses séduisants yeux émeraudes qui plongent dans les miens, et lui qui l'appelle Jennifer tout à l'heure, ne m'aident en rien. Les deux prénoms ont été dit tellement souvent dans la soirée, que j'ai du mal à me rappeler lequel est le bon.
« OK, alors écris le sur une serviette en papier ou autre chose, je ne voudrais pas que vous trichiez. ». Je montre la table.
Edward se marre, amusé que me rende compte que cette fille tricherait pour lui à tout prix et qu'en plus je participe à son petit jeu. Putain, pourquoi je fais ça d'ailleurs?
Oh oui, parce que tu es incapable de dire non à un pari quand t'es ivre putain ! Stupide Bella.
Et en plus ce mec est vraiment très persuasif.
Jessica se plaint à ma requête mais écrit quelque chose. Je tourne tout mon corps vers lui « Alors quels sont les enjeux? ».
« Si je gagne tu es à moi. ».
« Ouais, ouais, ouais. J'ai bien compris ça. Pour combien de temps? ».
Il réfléchit une seconde « Douze mois. Ça me ferait toute une période de tournage, jusqu'à la première du film de vampire numéro dos. On peut négocier le tarif plus tard. » Il me fait un clin d'½il.
Je bafouille « Cochon. ». même si mes joues rouges me trahissent. Et son sourire le prouve. Il continue.
« Et bien sûr, tu es invitée à rester plus longtemps si ça te dis. ». Ses sourcils dansent de haut en bas comme si c'était une offre super généreuse.
« OK, peu importe. ». Je ne veux pas entrer dans les détails car, je ne pense pas continuer dans cette idée ridicule. « Et si je gagne? ».
« Hé bien, que veux tu? ». Le coin de sa bouche se relève légèrement. Je ne peux m'empêcher de remarquer le double sens de sa question. Et par son comportement, son regard et ses putains de lèvres, je pense qu'il l'emploie dans les deux sens lui aussi. Mais c'est bien sûr, si je suis d'accord pour accepter. Ce qui est le cas, c'est quasi certain, mais je dois rester concentrée. J'ai un pari à gagner.
« Si je gagne... ». Je fais une pause. J'ai aucune idée. Je connais à peine ce mec, alors qu'est ce que je peux lui demander? Mon cerveau intoxiqué et chaud comme la braise me hurle.
Sexe !
Ouais ouais. Mais putain, je suis sûre qu'il adorerait que j'admette que j'ai envie de lui. Non, ça doit être quelque chose de difficile pour lui. Alors j'opte pour quelque chose d'embarrassant.
« Alors, j'ai pu entendre que tu as une tendance à faire des demandes aux filles... ». Je le dis doucement. Je souris et ses yeux s'élargissent. « ... Alors, si je gagne, toi, Monsieur L'éternel Célibataire, tu dois aller voir le DJ, demander un micro et de la lumière. Puis tu déclares ton amour éternel pour moi, clamer que je t'appartient, ensuite te mettre sur un genou et me faire une demande devant toute la salle. ».
Je sais que ça peut sembler gamin mais je ne peux penser à rien d'autre. Ce n'est rien de sérieux ou d'endommageant. Ça reste une situation légère mais est juste assez pour lui planter une bonne épine dans le pied.
Il se marre à ma demande et répond « Douze mois de servitude contre une simple déclaration d'un amour de type inflexible et Je-ne-peux-vivre-sans-toi? Suivi par une demande en mariage à en briser le c½ur? Sûr, pourquoi pas. Je pense que j'ai déjà deux mariages de prévus la semaine prochaine de toutes les façons. Alors c'est réglé? ». Il me tend sa main droite.
Je la regarde une seconde, repensant à quoi je risque de m'engager, laissant ma vie de coté, enfin, uniquement s'il est vraiment sérieux à propos de tout ça. Ce que je commence à réaliser qu'il l'est surement.
Je connais à peine ce gars, et même si je dois l'admettre, c'est clair qu'il est gentil, chaud, charmant au possible, mais il peut être aussi un putain de porc. Et j'ai déjà pu le constater par moi même.
J'ai aussi l'école et le travail à penser. Et même si j'ai dit plus tôt que je balancerais tout pour quelque chose de nouveau et d'excitant, je n'aurais jamais, même en un million d'années, pensé que ça arriverait.
Bien sur, je me suis enflammée, mais qui ne le fait pas quand il parle de manière hypothétique? Mais maintenant, l'univers entier me rattrape sur mes conneries et c'est le moment de vérité.
Je retire mon regard de sa main tendue pour le fixer dans ses yeux verts foncés. Je claque ma main dans la sienne, hoche la tête et dis.
« Pari tenu ! ».
« Oh. Mon dieu, les lumières et les bougies? Ne te méprends pas ! ». Je ris, réalisant d'un coup, que je n'ai toujours pas répondu à sa question à ce sujet. « C'est juste un truc que j'ai l'habitude de faire avec Renée et Charlie. C'est stupide, je vais les rallumer et... ». Je vais vers l'interrupteur.
« Ne fais pas ça. ». Il pose sa main sur la mienne. Je retire mon bras, ce qui fait 'retomber' le sien.
« Tu n'as pas à arrêter tu sais. ». Il se tient encore directement derrière moi, me rendant nerveuse.
« Arrêter quoi? ». Je remue la sauce qui est déjà prête depuis près de trois minutes. Honnêtement, je ne sais pas de quoi il parle.
« Danser. ».
Je fais tomber la cuillère en bois. Argh... il a vu ça?... Em...bar...ras...sant.
« Je vais danser avec vous madame. ». Il fanfaronne, me faisant virevolter par les hanches pour lui faire face. Je tente de rediriger la conversation.
« Arrêtes tes conneries Edward. La bouffe est presque prête et ça va être délicieux, comme toujours. ». Il sait que je ne vais pas marcher dans ses tentatives boiteuses. Il m'en fait depuis le premier jour et à chaque fois, je les décime comme un putain de sniper. Alors pourquoi ne laisse t il pas tomber aussi rapidement qu'il le fait normalement? Un coup de tapette sur cette mouche casse pieds et il part faire ses affaires, riant et secouant légèrement sa tête.
« Allez. Danses avec moi. ». Il se plaint légèrement. Mais je sais qu'il fait cela pour couvrir le fait qu'il est sérieux. Putain d'acteur.
Je tente de lui échapper mais il retire rapidement l'ipod de ma poche arrière et, avec une main retenant toujours ma hanche, l'autre installant le petit gadget sur la station. Il retire les écouteurs et la voix de Dean se fait retentir.
« Joli choix, on peut carrément danser dessus. ». Il rit et pose sa main à son emplacement initial, sur ma hanche. Je gémis comme un enfant.
« Edwaaard. Et ne ris pas de mes choix. Je n'écoute jamais ce cd... Hé ! Comment était ta journée? ». Je lui sors cette question en tentant de paraître interéssée. « Tu devais faire des cascades de dingue non? ».
« Putain. Les harnais pour les sauts me broyaient les ... attends ! ».
J'éclate de rire. « Je suis désolée chéri mais c'était trop facile. ». Je lève ma main et tapote sa joue avec ma main droite. Il entoure mon poignet avec ses longs doigts avant que je puisse le retirer. Je sais ce qu'il tente de faire.
« Edward. Je ne danse pas avec toi. ».
Il plaide, joyeusement mais tout de même. « Pourquoi pas Bella? Donnes moi une bonne raison. ».
« Parce que tu n'es qu'une merde, voilà pourquoi. ». Je plaisante, bien sûr, mais ouais je dois l'admettre, je m'amuse.
OK, je sais ce que vous pensez...vu de l'extérieur, je sais de quoi ça à l'air. On est méchant l'un envers l'autre mais en vérité, tout ça c'est fait avec amour. Oui c'est d'une manière fraternelle, ou encore platonique, mais cette merde de lien est forte. On s'appelle avec des noms à la con depuis le début, cette nuit là dans la boite. Ça à toujours été une blague entre nous, et lorsque quelque chose n'est pas de l'humour, lorsque c'est vraiment sérieux, on utilise jamais ces surnoms. Nous sommes telle une bombe de procès pour harcèlement sexuel à retardement. Et même si ça en a pas l'air, surtout avec les tapes sur le cul, les petits noms, les commentaires obscènes et tout, on se respecte vraiment.
Il a sa main droite sur ma hanche, depuis qu'il m'a fait tournoyer pour lui faire face et sa main gauche retient mon poignet près de sa joue. Son visage s'affaisse à ma réponse grossière.
« Putain qu'est ce qu'il y a Edward? ». Il me regarde comme si je venais mettre un coup de pompe à un chiot.
« Non Bella. C'est plutôt à toi de me dire ce qu'il y a putain. ».
« Quoi? Pour le fait de danser? Tu es en colère à cause de ça? S'il te plait. ». Je tente de m'écarter.
« Non. Bella. Écoutes... ». Il soupire. Et je peux voir qu'il se prépare à dire quelque chose de vraiment important. Merde.
« Je sais que j'ai commencé en étant un gros con. La façon dont on s'est rencontré et tout. Et ouais, je dois l'admettre, j'adore t'énerver comme la première fois dans l'avion et tout, en fait je continues... putain. OK. Ce n'est pas là où je voulais en venir... ».
Il s'arrête un moment, prend une grande respiration et continue doucement, pensif.
« C'est juste que, depuis ce moment je tente d'être meilleur, bien sûr, certaines fois je ne peux m'en empêcher et je repars en arrière parce que c'est distrayant et vas y, tu ne peux pas renier le fait que c'est drôle. Mais personne n'est parfait. Ce qui est important est que je tente vraiment d'être un gars assez bien pour toi et ... ben... putain... je ne pense pas que mon égo peut encore supporter un autre rejet. ».
Il ne veut pas rencontrer mon regard et je vois qu'il est carrément sérieux putain.
Il a toujours tenté sa drague sur moi mais je pensais qu'il était ainsi, son jeu, notre jeu. Il est le connard culotté qui planque des billets d'avion dans son pantalon et me défie de les retrouver, alors que moi je suis la fille prude qui dénigre ses avances. Ce n'était qu'une grosse blague, un grand jeu sans fin. Le passé semble soudain ne plus s'appliquer à cette phrase.
« Edward... ».
Je tente de toucher son bras avec ma main libre pour le réconforter, mais il s'en écarte. Merde. Il est vraiment sérieux, n'est ce pas?
Ça n'a toujours été qu'un jeu, et maintenant, il ne joue plus. Je ne sais pas ce que je dois faire ensuite. Je n'ai pas eu de manuel pour ça.
« Pourquoi?... je veux dire... je ne suis que... et tu es... ». Je bégaie, probablement pour ne pas faire une scène. Je ne comprends pas commence ce mec pourrait vouloir de moi. Il peut littéralement avoir n'importe qui. Et il m'a déjà eu avec lui lors de la première et n'a pas fait chier à ce sujet.
Bien entendu, si je me rétracte, je peux le voir accepter ou en fait, faire des efforts en agissant et tenter de la jouer clairement ou quoi qu'il ai dit, cela n'a pas de sens.
« Hein? ».
Son visage se crispe de confusion, avec une expression interrogative. Bien qu'il soit encore sérieux, il rit un peu du fait que ma langue fourche en essayant de parler.
Je pense à mes options et arrive avec un plan. « Peu Importe. Écoutez monsieur... ». Je tente de rester légère « ... Si la prochaine chanson est lente, je danse avec vous. ».
Normalement, sur mon ipod, le prochain artiste après Dean est Death from Above 1979. La playlist commence avec la chanson 'Sexy results'. Ce qui tombe parfaitement à point car ça coupera la tension mal aisée qui est en train de monter dans la cuisine.
Je me sens mal à l'idée qu'il n'obtiendra pas ce qu'il veut mais je ne peux pas laisser passer. J'ai définitivement quelques sentiments indéfinis pour ce mec, et je me suis promis de rester extrêmement prudente depuis la première La vérité étant que je n'arrive pas à m'en défaire, quels qu'ils soient. Et même si je parviens à me faire une raison sur ce que c'est, je ne suis pas préparée à y faire face, la tête la première, à cet instant. Malgré qu'une partie de mon idiote petite tête aimerait que quelque chose se passe, le reste sait que c'est une idée terrible.
Il est mon patron. Je ne suis que sa petite assistante.
Il est magnifique. Je suis moyenne.
Il fait partie de la royauté d'Hollywood. Je suis Bella, de Forks.
Peu importe comment on regarde cette situation, je suis destinée à avoir le c½ur brisé.
Après lui avoir dit que je danserais avec lui au cas où la prochaine chanson est lente, un petit sourire apparaît sur ses lèvres.
« Te connaissant, tu sais très bien quelle est la prochaine chanson à venir. Alors on met la lecture aléatoire. ».
« Mais !... ».
« Non. Joues honnêtement. ». Son sourire s'élargit. Mon objection prouvant bien que ses doutes étaient justifiés.
Merde. Il me connait trop bien. Il retire sa main de ma hanche, se penche et clique sur le bon bouton, sans me quitter des yeux. Le mec est mielleux. Putain de célébrité.
Il retourne sur ma hanche rapidement et nous attendons.
On se fixe en silence et mon c½ur bat à tout rompre. À ce moment, je me dit que ça serait bizarre si c'est une merde pop enjouée qui sort des enceintes?! Je n'aurai qu'à sortir de son étreinte et faire une petite blague. Ou encore si c'est 'Womanizer' qui sort, putain je meurs sur le coup. Argh. Il y a une seconde de ça, je voulais qu'une musique rapide vienne me sauver et maintenant, je ne sais plus. Maintenant, je veux qu'il réussisse? Merde, ça devient trop confus pour moi.
Toujours le silence.
Est ce qu'il essaie de me tuer? Alors qu'il baisse les yeux, son visage réjouit s'épanouit en un vrai et pur sourire. Il apprécie le silence, vrai supplice, car il sait que c'est en train de me tuer positivement.
Un moment plus tard, le grattement magnifique et lent d'une guitare acoustique se diffuse dans la petite cuisine. C'est enfantin et joli, mais aussi triste et dépressif. Ça ne peut être qu'une chose. Bright Eyes. La chanson est 'Lua' et ce n'est pas simplement la version de l'album mais la version bonus avec l'intro étendue. Et c'est ma préférée.
Putain. Bien sûr. Est ce que ce tas de merde ne perd jamais de pari?
Le mec en question baisse les yeux vers moi, le regard curieux, son sourire a disparu. Je ne sais pas si c'est parce que la chanson ne lui est pas familière ou s'il a vraiment remarqué la douce musique car, comme moi, il semble tourner à plein régime en ce moment.
Je sais ce que ses yeux me demandent. Bien sûr que c'est une chanson lente idiot d'Edward. Aucune chanson commence aussi lentement et délicatement pour enchainer avec du rock métal.
Je réponds doucement à sa question silencieuse « Oui.. c'est un slow... un de mes préféré en fait. ». Mes yeux larmoient un peu. Cette chanson a tellement de signification pour moi.
« Putain comment tu fais ça Cullen? ».
« Faire quoi? ».
Je sens la confusion dans sa voix, alors que ses sourcils se redressent. Un sourire triomphant débutant son chemin après qu'il ai eu confirmation que c'est bien un slow.
« Couper droit sur le seul As qu'il reste en jeu. ». Putain d'Emmett qui immisce des termes de poker dans mon cerveau.
« Choisir aléatoirement une chanson, qui non seulement est lente, mais en plus le slow qui me fait penser à toi, à nous, depuis la nuit où nous nous sommes rencontrés. ». Je finis complètement ébahie.
« J'ai juste de la chance, je pense. ». Il rayonne. C'est exactement ce qu'il avait dit à Jessica. Mais c'était pour moi, cette nuit là dans la boite lorsqu'il a gagné son pari qui nous conduit où nous en sommes maintenant. Et là, d'une manière typiquement Edwardienne, il gagne cette manche aussi et commence déjà à récolter ses gains.
La main droite, qu'il a sur ma hanche, glisse vers le bas de mon dos, me rapprochant de lui. Sa main gauche, qui tient toujours mon poignet en l'air, remonte et prend ma main.
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